Lettre aux historiens sur l'affaire de Sedan du 13 mai 1940
NEW !!!!! Lettre aux Historiens sur l'affaire de Sedan du 13 mai 1940
Attestation sur l’honneur, Arnaud Gillet
Certains historiens mal intentionnés ont remis en cause la véracité de mes sources, c’est pourquoi, je soussigné, Arnaud Gillet, atteste sur l’honneur que les informations ci-dessous sont conformes aux archives mentionnées.
Ces sources devaient être divulguées dans mon prochain ouvrage La Percée de Sedan. Or Monsieur Christian Greiner m’a demandé de les lui fournir pour mieux défendre son engagement au rétablissement de la vérité sur la percée de Sedan. Je l’accepte bien volontiers. Mais l’utilisation de chacune de ces sources exige de citer - « La Percée de Sedan, A. Gillet » - afin de respecter mon travail de recherche effectué dans ces archives.
Comme vous le savez ces données ont été passé sous silence par l’ensemble des historiens à quelques rares exceptions. L’historiographie officielle en effet les rejette puisque, selon les archives allemandes du Bundesarchiv conservées à Freiburg-im-Breisgau en Allemagne, il n’y a eu aucun combat rive gauche de la Meuse avant 15.00 le 13 mai 1940.
J’ai limité ma réponse à la question posée qui concerne les événements sur la presqu’île d’Iges et le champignon de Sedan avant la traversée de la Meuse par les Allemands :
1. Sur la presqu’île d’Iges de 5.00 à 9.00, puis
2. sur le centre de Glaire de 7.30 à 13.00 : son évacuation est ordonnée à 12.15. Seul le blockhaus 103 tient jusqu’à l’attaque allemande, et enfin
3. sur le centre de Torcy de 7.30 à 13.00 : ce centre, malgré les pertes subies, tient jusqu’à l’attaque allemande et y fait face avec honneur.
Il convient de mettre en relief que les témoignages des Français sur le canal Villette – Glaire et le village de Glaire ont disparu des archives ce que je regrette tout autant que ceux des officiers au PC du colonel Dourzal à Bulson. Je suis persuadé que le régime de Vichy les a détruits. Seuls quelques documents transmis au service historique par le colonel Mousset ont échappé à la censure. Pour la presqu’île d’Iges, cette bande de terre n’était pas occupée par l’armée française : l’absence de témoignage est donc normale.
Je n’ai vu aucun document allemand mentionnant le passage de la Meuse par des troupes allemandes avant 14.30 - 15.00, heures françaises, ce que m’a confirmé le colonel Frieser, historien militaire allemand. L’évacuation du centre de Glaire sur le canal et la Meuse jusqu’à Gaulier est confirmée par les Allemands : ils franchissent en effet ce fleuve sans résistance sur ce centre. Seul celui de Torcy résiste… Les archives du service historique de la défense sont donc conformes à celles du Bundesarchiv : reste à identifier ces troupes rive gauche de la Meuse entre 5.00 et 13.00 : nous l’avons fait dans Les Traîtres de Sedan…
1. Sur la presqu’île d’Iges (5.00 – 9.00)
- 5.00 : premier signalement hostile a lieu sur la presqu’île d’Iges : rapport du lieutenant Michard, officier de de renseignement, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 6.40 : le 2e bureau du Xe corps d’armée transmet le message : « Menaces d’attaques allemandes en direction de Bellevue venant d’Iges. L’ennemi aurait franchi la Meuse à la presqu’île d’Iges », archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 107, 30 N 83-84).
- 7.00 : « Concentrations sur les hauteurs de la tour de Glaire et du monument des braves gens où le commandant du centre de résistance voisin de Glaire-et-Villette signale quelques éléments à pied » : rapport du capitaine Carribou, quartier de Torcy, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 7.00 : « menace, attaque allemande Bellevue – Iges qui aurait franchi la Meuse à Iges. Observation vigilante de ce côté », archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 14 P 4).
- 7.00 : le Ier groupe du 110e régiment depuis Haraucourt tire 250 obus de 105 sur le carrefour d’Iges, en contre-préparation à l’offensive allemande, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 114).
- 7.00 : le IIe groupe de Cheveuges tire lui aussi 250 obus de 105 sur la carrière d’Iges contre-préparation : « Au lever du jour un tir de contre-préparation est demandé sur la presqu’ile d’Iges », rapport du commandant Bernard, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 114).
- 7.00 : le IVe groupe lui ne tire que 30 obus mais au 155 mm. toujours en contre-préparation sur la carrière d’Iges, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 83-84).
- 7.00 : le lieutenant Michard confirme bel et bien ces tirs français sur la tour à Glaire et Villette en les observant à la jumelle depuis son observatoire sur la hauteur Sud de Sedan à La Prayelle (cote 247) : « Je me rends au Nord-Ouest de la cote 247 [La Prayelle] vers 7.00 [...]. L’artillerie amie tire sur la tour à Glaire, Villette » : rapport du Lt Michard, officiers de renseignement, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 7.00 : l’artillerie a ainsi tiré près de 500 obus de 105 et 30 obus de 155, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 83-84, 114).
- 7.25 : « Clio [nom de code] prescrit concentration de tirs sur la presqu’île d’Iges », archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 30 N 83-84).
- 7.30 : la IXe armée est prévenue. en effet vers 6.00 du matin, le général Billotte est venu voir le lieutenant-colonel Vallet, chef du 3e bureau. Ce chef du 1er groupe d’armées, préoccupé par la situation de la IIe armée, part se renseigner. Une demi-heure après son départ donc entre 7.00 et 8.00, le colonel Lacaille, sous-chef d’état-major d’Huntziger, appelle :
« Les Allemands ont pris pied dans la presqu’île d’Iges » (Souvenirs de ma vie militaire, général Véron, 1969, page 256).
Le colonel Véron est chargé par son chef d’état-major de rappeler Lacaille pour plus de détails :
« Les Allemands ont donc franchi la Meuse - lui dis-je – c’est grave.
« Oui, - me répond-il - mais pas autant que vous pourriez croire, car notre position principale de résistance n’est pas sur la Meuse, elle est sur le canal, en arrière » (Souvenirs de ma vie militaire, général Véron, 1969, page 257).
Le colonel Véron ajoute :
« Penchés sur la carte, le chef d’état-major, le chef du 3e bureau et moi, nous jugeons néanmoins que ce fait est sérieux, voir inquiétant » (Souvenirs de ma vie militaire, général Véron, 1969, page 257).
- 8.00 : « Vers 8.00 à ma souvenance, attaque des Allemands sur la presqu’île d’Iges, secteur du 2/147 [II/147]. Impossible d’observer de notre observatoire, où peu de renseignements parviennent. J’ai reçu confirmation que les défenseurs ont été rapidement contraints à cesser le combat » : rapport du capitaine Cordier, chef du centre de Glaire, d’après le lieutenant Aubry officier du renseignement, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 9.00 : « Vers 9.00, les Allemands sont arrivés sur la Meuse et tentent de la franchir à hauteur de la presqu’île d’Iges. Le groupe exécute alors son premier tir sur cet objectif » : rapport du lieutenant Pepin du IIIe groupe du 45e régiment d’artillerie en position sur le secteur de Saint-Aignan, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 572).
- 9.00 : « Vers 9.00, quelques éléments sont signalés à Iges et notre artillerie exécutera plusieurs tirs de concentration sur ordre du lieutenant-colonel Pinaud à qui il avait été, en particulier, signalé des mouvements dans les bois au Nord, Nord-Ouest de Villette et à la tour à Glaire » : rapport du capitaine Foucault, chef du quartier de Bellevue, archives du service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 178).
2. Sur le centre de Glaire (7.30 – 13.00)
- « Le 13 mai au matin, des patrouilles ennemies étaient signalées vers la prairie de Torcy » : rapport du lieutenant-colonel Douret du 28 avril 1959, archives de la société d’histoire et d’archéologie de Sedan (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.A.S.).
- Vers 7.30 : « une fusillade généralisée qui commence à Torcy, continue à Bellevue, Glaire et Villette », rapport du lieutenant Michard, officier de renseignement, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 8.00 : « L’attaque d’infanterie allemande s’est déclenchée », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- Vers 8.00 : « Les tirs de FM et de mitrailleuses se généralisent. Ils avaient débuté par Torcy, ils continuent par Bellevue, Gaulier, Villette », rapport du lieutenant Michard, officier de renseignement, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 9.00 : le centre de résistance de Glaire ne répond plus : « La liaison avec la compagnie du 147e R.I.F. sera coupée le 13 mai vers 9.00 », rapport du capitaine Foucault, quartier de Bellevue, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 178).
- 9.00 : « Dès 9.00, le centre de résistance Glaire à ma gauche, ayant lâché pied devant la violence de l’attaque ennemie, j’étais débordé à gauche et l’ennemi commençait à se rabattre sur Torcy.
Ne pouvant supposer que le point d’appui de Glaire a déjà lâché pied, je pense qu’il s’agit de parachutistes descendus la nuit précédente », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 9.00 : le capitaine Auzas tente d’éclaircir la situation : « J’envoie une patrouille sous les ordres de l’adjudant Divay avec mission de fouiller les arrières du point d’appui du cimetière [...].
A son retour l’adjudant Divay me rend compte qu’il a aperçu des petites colonnes ennemies venant de la Meuse et progressant en direction de Fresnoy à hauteur de l’usine Gaulier », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 12.15 : l’évacuation du centre de Glaire est ordonnée, rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 13.00 : le combat se concentre autour du blockhaus 103 à l’extrémité Sud du centre de Bellevue : « 13.00 : fusillade dans la vallée de la Meuse à hauteur de Bellevue, on me signale des éclatements de petits obus avec fumées bleues », rapport du capitaine Litalien, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 178).
- A 13.00, le personnel du champignon se replie par le blockhaus 103 du lieutenant Verron : « Nous apercevons une masse d’hommes déferlant contre le blockhaus. La capote ouverte, les bras ballants, sans casques ni équipements pour la plupart, ils passent, les uns fuient, les autres, la majorité, vont vers l’arrière sans se presser. C’est une débandade plutôt qu’une fuite. Ils frôlent les créneaux et il est impossible de déclencher le tir sans les tuer à bout portant. Mais au fait sur quoi tirerions nous ?
Je me précipite à l’entrée, j’essaie de recueillir quelques renseignements mais aucun ne s’arrête. Ma présence les laisse indifférents. C’est alors qu’un sous-officier pénètre dans le block. Il traîne plus qu’il ne porte un blessé dont le bras pantelant, le sang sur la tunique, en disent long sur sa blessure » (5 heures, 5 ans, Lt Verron in La Bataille de Sedan, général Lafontaine, 2020).
- Avant 14.30 : le capitaine Cordier se replie comme l’explique le sergent-chef Geanty du point d’appui de Glaire replié au bois de Bellevue : « J’allai [...] au P.C. du capitaine Cordier, presque aussitôt les FM de Bellevue se repliaient ; voyant cela, le capitaine Cordier donna l’ordre de repli général qui se fit en direction du château Esch, Fresnoy et les positions occupées par le 331e régiment d’infanterie », rapport du sergent-chef Geanty rédigé le 19/5/40, centre de résistance de Glaire, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 14.30, le capitaine Litalien confirme l’arrivée des hommes et du capitaine Cordier marchant vers les hauteurs de la Marfée : « Vers 14.30 : mes hommes sont assez éprouvés ; je les encourage et les réconforte à nouveau. Soudain vers la droite de ce point d’appui, je vois arriver un groupe de soldats du 147e et un capitaine qui se replient […].
Le capitaine du 147e régiment d’infanterie de forteresse, qui amène avec lui de vingt à trente hommes se présente à l’extrémité Est du point d’appui de l’observatoire [hauteur Sud de Sedan] (Il n’a pas de matériel avec lui). Il reçoit l’ordre de s’installer à la partie est du boqueteau.
Je les arrête et leur intime l’ordre de rester sur place. Je précise, qu’ici, je suis le chef, qu’il est interdit de se replier et que j’entends faire respecter par tous l’ordre qui est de résister sur place jusqu’au bout.
J’intercale les arrivants parmi ma section dans la tranchée », rapport du capitaine Litalien, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 178).
3. Sur le centre de Torcy (8.00 – 13.00)
- 8.00 : « une infiltration se produit sur la rive droite de la Meuse entre le pont de la gare et le pont du Bouillonnais » (La Percée de Sedan, A. Gillet ; J.M.O., 147e R.I.F., S.H.D. 34 N 147).
- 9.00, au point d’appui du cimetière commandé par l’adjudant Chambaret : « Dès 9.00, le commandant du point d’appui du cimetière me rend compte qu’il est tourné et pris à revers et me demande l’autorisation de se replier.
J’envoie un ordre au commandement de ce point d’appui lui interdisant de se replier et de tenir « jusqu’à la mort inclusivement », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense ((La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 9.00 : l’adjudant Divay est envoyé pour éclaircir la situation : il confirme l’attaque sur le centre de Glaire, mais aussi la bonne tenue du point d’appui du cimetière : « Le point d’appui est donc débordé, mais pas pris à revers comme l’indiquait Chambaret », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 9.30 : le capitaine Auzas est coupé de son commandant de quartier le capitaine Foucault : « A partir de 9.30 je n’avais plus aucune liaison avec mon commandant de quartier », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 174).
- 10.00 : « Vers 10.00, le sous-lieutenant Loritte me signale des infiltrations […] entre le pont du Bouillonnais et le pont de la gare.
A cette occasion et après reconnaissance, j’ordonne un tir de mortiers de 81, mais l’emplacement de tir de ce groupe ayant été établi pour exécuter un tir sur la prairie de Torcy, il a fallu que je choisisse moi-même un nouvel emplacement et que j’ordonne une nouvelle mise en batterie, d’où retard dans l’exécution du tir qui n’a pu être effectué avant la période critique dont je parlerai bientôt.
Les liaisons téléphoniques avec le bataillon fonctionnaient bien. Les liaisons par courriers avec les points d’appui fonctionnaient bien », rapport du capitaine Leflon, centre de résistance de Wadelincourt, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 34 N 147).
- 10.00 : le point d’appui du cimetière de Torcy signale ceci au capitaine Auzas : « A 10.00, le même point d’appui me rend compte que les deux F.M. du ruisseau de Glaire sont détruits et que tous les hommes sont tués, blessés ou prisonniers. Je me rends immédiatement sur place et je constate que des éléments ennemis commencent à se rabattre sur Torcy alors que d’autres poussent en avant sur Fresnoy.
Je prends le F.M. n° 1 de la défense intérieure de Torcy, que j’avais récupéré lorsque les péniches sont allées boucher l’écluse, et je le place en flanquement du point d’appui du cimetière pour protéger sa gauche », rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; S.H.D. 29 N 104).
- 10.45 : le capitaine Auzas envoie à 10.45 à son chef ce rapport sommaire : « Je rends compte au capitaine Carribou :
1. Je suis débordé à gauche à hauteur du ruisseau de Glaire et l’ennemi commence à se rabattre sur Torcy.
2. Je suis débordé à droite en amont du pont du Bouillonais, mais l’ennemi semble arrêté devant le point d’appui du passage.
3. J’ai deux sections de fusiliers-voltigeurs et deux pièces de mitrailleuses hors de combat.
4. L’ennemi n’a franchi la Meuse en aucun point de mon front.
5. Je tiens très bien, mais il est indispensable de m’envoyer d’urgence le ravitaillement en grenades demandé la veille et de demander de l’aviation de chasse pour enrayer l’action des bombardiers ennemis et remonter le moral des hommes qui commence à fléchir » (La Percée de Sedan, A. Gillet ; Cne Auzas, 6/295e R.I., S.H.D. 29 N 104).
- 13.00 : ce point d’appui du cimetière de Torcy fort de deux sections de fusiliers voltigeurs et de deux mitrailleuses a cessé d’exister : « Sans doute pris de panique, il s’est replié sans ordre et a fui le combat. Ce renseignement m’est donné par l’agent de liaison chargé d’aller demander sa situation au commandement du point d’appui. Je me rends sur place et je ne trouve plus aucun homme de ce point d’appui.
Le F.M. placé en flanc-garde de ce point d’appui a été détruit », situation établie à 13.00, rapport du capitaine Auzas, service historique de la défense (La Percée de Sedan, A. Gillet ; Cne Auzas, 6/295e R.I., S.H.D. 29 N 104).
Pour la vérité sur l’affaire de Sedan.
Arnaud Gillet
Fait à Bétheniville, Marne, le 18 décembre 2023.
Ajouter un commentaire